Le cinquième rêve : l’homme est une frontière en marche

Le cinquième rêve est un livre publié en 1993 de Patrice Van Eersel, un journaliste et chroniqueur scientifique français né vers la fin de la deuxième guerre mondiale au Maroc. Avant de poursuivre, précisons d’emblée que cet article n’est pas un résumé. J’y évoque des passages qui m’ont touché, des réflexions que je souhaite développer et des clés que j’en ai retirées pour améliorer mon quotidien.

Avançons-nous ? Reculons-nous ? Pourquoi des dauphins sauvent-ils des hommes ? Pourquoi les dauphins accourent-ils auprès de leur proche lors de massacres au lieu de fuir ? Comment se fait-il que le dauphin n’attaque jamais son geôlier ? Pourquoi les dauphins facilitent-ils la naissance de bébés humains ? Comment cela se fait-il que des orques puissent apprendre des morceaux de musique et y prendre part de manière active ?

De nombreux scientifiques, artistes, sportifs et passionnés de la nature ont tenté comprendre l’intelligence et la sensibilité des cétacés. Que cela soit par la musique, la science ou encore le sport, Patrice Van Eersel nous invite tout au long de cette enquête à contempler l’humanité depuis une perspective étonnante, celle des cétacés.

Au début, l’auteur nous laisse croire que c’est l’homme qui cherche à comprendre les cétacés. Jim Nollman joue de la musique sous l’eau pour composer des œuvres avec les orques, John Lilly étudie les dauphins en captivité avec l’approche scientifique, et Jacques Mayol dépasse les records d’apnée en observant les dauphins et en intégrant leur sagesse.

Quelle que soit l’approche utilisée pour étudier les cétacés, ces derniers essaient immédiatement de communiquer avec ceux qui les étudient, même s’il s’agit de leurs geôliers. Ils s’interdisent tout geste agressif et offrent un dérivatif formidable à l’angoisse : ils jouent et jouissent en permanence comme des fous, si bien qu’on se demande régulièrement qui cherche à comprendre qui entre l’observateur et l’observé.

En plaçant tour à tour l’animal et l’homme devant et derrière l’objectif, Van Eersel parvient avec beaucoup de bienveillance à nous faire plonger au fond des océans et de nous-mêmes. Bouleversant.

Manger, c’est prendre la vie à la vie

Essayez de parler, à table, de la façon dont a été élevée puis tuée la viande qui nage dans votre assiette dans sa sauce aux morilles. Demandez au restaurant ou au supermarché, avant de commander votre menu ou d’acheter vos aliments, quelles sont les conditions de production et la provenance de la nourriture que vous vous apprêtez à manger.

« Que dirait-on d’une planète dont les habitants refuseraient avec dégoût d’évoquer l’origine concrète de ce qu’ils sont en train d’avaler ? »

Les peuples qui vivent entièrement de la chasse savent que prendre la vie est un acte qui exige un esprit de gratitude et une rigoureuse attention. Selon eux, toute notre nourriture et faite d’âmes. Les plantes vivent, et lorsque nous mangeons de la viande, c’est la vie de l’animal que nous mangeons : ses bonds, son flair et ses coups de museau.

Manger, c’est prendre la vie à la vie : il n’est pas de mort qui ne soit la nourriture de quelqu’un ni de vie qui ne soit la mort de quelqu’un. Nous devons être conscients de ce que nous faisons, et ne pas causer de blessures inutiles.

Désapprendre pour apprendre

Les dauphins ont la capacité de comprendre à toute vitesse non seulement de nouveaux tours, mais aussi d’en inventer de nouveaux. Ils semblent aussi avoir la capacité de sonder leur environnement grâce à leurs sons qui fonctionnent en réalité comme un sonar ultra sophistiqué. En présence de ces sons, certaines personnes les décrivent comme un sifflement qui entrerait par les pieds et sortirait par la tête, et qui, tout au long de leur trajet nous ferait prendre conscience de nous-mêmes de l’intérieur, comme si nous étions capables, l’espace d’un instant, de « voir » l’intérieur de notre cerveau.

John Lilly a dévoué une grande partie de sa vie à vouloir communiquer avec des dauphins. Il a imaginé de nombreux dispositifs pour leur apprendre notre langage avec un succès mitigé jusqu’à reconnaître avec humilité que

  • lorsque « […] nous échouons à enseigner quelque chose à un être vivant, c’est que c’est peut-être à nous d’apprendre. »
  • « la communication avec les dauphins dépend de l’idée que l’homme se fait d’eux. Or l’idée que nous nous faisons d’eux dépend de celle que nous faisons de nous. »

« Toute recherche sérieuse sur la communication avec une autre espèce doit forcément s’appuyer sur une double série d’informations : sur le monde intérieur de l’esprit (nous) autant que sur le monde extérieur de la matière (eux). » En devenant humble face à ce qui nous entoure, il devient logique de cesser de protéger la biomasse et les baleines parce qu’elles sont en voie de disparition, mais en raison de leur nature profonde et de ce qu’elles peuvent nous apprendre sur nous-mêmes et le vivant.

Avant de pouvoir apprendre et communiquer avec l’autre, il est donc nécessaire de s’intéresser à notre monde intérieur. « Nous, Occidentaux, n’éduquons [cependant] plus nos enfants qu’à moitié, ne leur prodiguant d’informations que sur le monde extérieur – l’intérieur étant carrément laissé en friche, pour la bonne raison que nous n’y connaissons rien nous-mêmes. »

L’homme a évolué dans un contexte dangereux et agressif. Nous avons énormément de mal à comprendre les cétacés et plus largement des êtres non manipulateurs. Les dauphins sont tellement bien adaptés à leur milieu que la recherche de la nourriture ne leur a pratiquement pas posé de problème, au point qu’ils peuvent passer le plus clair de leur temps à jouer et à faire l’amour. Cette réalité pourrait aussi être celle de l’homme.

Il nous faut apprendre à s’observer, repérer et désamorcer les schémas de pensées négatifs que nous avons. Se souvenir que l’univers intérieur est sans interdit, infini. Il n’a de limites que celles que nous croyons devoir lui imposer. Dans l’esprit, ce que l’on croit vrai est vrai ou le devient. Ces limites sont elles-mêmes des croyances à dépasser.

« L’imagination est plus importante que la savoir. » Einstein

Voir les choses dans leur globalité et accepter les contradictions

En jouant de la musique sous l’eau, Jim Nollman attire des dauphins qui viennent tournoyer autour de lui, ce qui attire immanquablement l’attention de personnes sur la côte. Au bout d’un moment, les dauphins se mettent à sauter de plus en plus haut tout en continuant à tourner autour de lui alors que les gens qui observent ce spectacle s’agitent aussi de plus en plus en exclamant des « Oh », « Ah », « Woooooooaw ».

Pour comprendre le comportement des dauphins, la musique jouée par Jim ne suffit pas. Il faut considérer la plage, la foule, la musique, et même la joie dégagée par toutes les personnes qui assistent à la scène. Nous isolons et tenons trop souvent à ce que la vérité soit sans cesse prouvée. Un animal peut par exemple à la fois être quelque chose à manger, et un être qui incarne une sagesse non humaine, et une force qui participe à la vie spirituelle de la communauté, et un ami, et un ennemi, et un esprit, et etc. Cette pluralité de rôles n’est pas contradictoire, elle contribue à un équilibre qui s’ajuste et évolue constamment.

La vie n’est pas passive et encore moins inerte. Elle modifie sans arrêt son environnement pour conserver le système en homéostasie. S’il y avait par exemple 25% d’oxygène dans l’air, tout brûlerait ; s’il y en avait 17%, aucune combustion, aucune respiration ne serait possible. L’oxygène de la Terre est miraculeusement maintenu à 21%. Comment ? Grâce à l’activité incessante de millions de milliards de bactéries dont le rôle est complexe et variable et qui ont constitué entre elles de grands systèmes interconnectés qui gouvernent la planète. Bien que cela puisse être rassurant, il est incomplet et réducteur de vouloir isoler un objet d’étude de son environnement pour le comprendre, ou encore de chercher une tendance unique d’un phénomène vivant.

Comme l’illustre la vie de Jim Nollman et John Lilly, « la science, quand il est question de l’essence des êtres et de leurs relations, aboutit au mieux là où l’art vous a transporté d’un trait ». Il faut donc créer et soutenir les liens entre les disciplines académiques, et reconnaître que l’intuition ait souvent de l’avance sur la science académique.

« La pensée sert simplement à transmettre clairement ce que l’intuition lui inspire. La pensée appartient au monde créé alors que l’intuition appartient au monde créateur. La première est soumise au temps alors que la seconde lui échappe. »

« La science n’est jamais qu’un regard sur le monde. Il y en a des tas d’autres. » Heisenberg

Avançons-nous ou reculons-nous ?

Nous scrutons l’univers à la recherche d’autres formes d’intelligence, mais nous découvrons tout juste l’intelligence fantastique des cétacés au moment où nous avons quasiment fini de les massacrer. Nous souhaitons coloniser d’autres planètes, mais nous n’avons pas encore trouvé l’équilibre avec notre être et notre environnement.

Sur le plan humain, notre intelligence nous a permis, depuis des millénaires, de systématiquement massacrer toutes les formes de conscience qui risquaient, d’une manière ou d’une autre, de devenir concurrentes. Que ferons-nous face à une intelligence qui ne ressemble pas à la nôtre ?

Tant que le coût d’opportunité de nos actions dévastatrices est inférieur aux bénéfices immédiats, les banques, les corporations et les États donnent leur feu vert à la déforestation, à la surpêche, et toutes ces actions souvent irréversibles contre lesquelles des organismes comme le WWF et Greenpeace luttent. Sans croissance économique, nos sociétés dites développées s’écroulent. Nos actions quotidiennes sont orientées vers l’accumulation d’argent, si bien que nous prenons nos décisions selon des calculs économiques. En 2017, la Grande barrière de corail a ainsi été estimée à 37 milliards. Peut-on ainsi juger la valeur des choses et prendre des décisions durables ?

L’avenir de l’humanité ne se décide pas sur les champs de bataille, ni même dans les réunions des plus hauts dirigeants. Notre présent et nos maux ne sont que la conséquence inévitable d’un autre champ de bataille, invisible à l’œil de l’homme. Chaque sourire humain mine les projets de guerre et la dévastation. Chaque pensée constructive diminue l’impact des forces destructives. Chaque désir de paix atténue le feu des combats. Chaque émotion négative ouvre au contraire la porte de la destruction. Chacun de nous est le guerrier responsable de la grande balance historique. Nous ne sommes nullement les victimes impuissantes des événements extérieurs, mais peut-être bien au contraire la goutte décisive, qui peut faire pencher la balance vers la vie… ou vers l’anéantissement. Porter consciemment cette responsabilité, c’est ça la dignité de l’homme.

Pour avancer, l’humanité doit respirer ensemble (« conspirer ») et définir des valeurs communes qui transcendent les différences et dépassent l’unique variable économique. Chez les cétacés, la coopération commence dès la naissance : à peine sorti du ventre de sa mère, une autre femelle dauphin vient pousser du nez le petit vers la surface (il risque de couler sans cette aide car il ne contient pas d’air). Remonté à l’air libre, le petit reçoit sa première leçon de respiration. Collé à sa mère, le petit apprend de la sorte à respirer en même temps qu’elle.

Ce qui limite notre évolution et le développement de notre conscience, c’est notre incroyable arrogance. Croire que nous sommes les seuls à réellement comprendre le monde ! Croire que, depuis deux ou trois millions d’années que l’homme existe, personne encore n’avait compris quoi que ce soit sur le réel ! Croire que nos prouesses technologiques et scientifiques constituent une preuve irréfutable de notre supériorité sur toutes les autres cultures et civilisations.

Que se passerait-il si nous lâchions prise sur nos vérités et croyances ? La vérité n’est pas dans les choses, et encore moins dans les images diffusées sur nos écrans : elle est dans l’adéquation entre notre intelligence et les choses. Par conséquent, dès que nous sommes dépossédés de notre intelligence, des moyens de juger de cette adéquation, nous sommes trompés.

Que se passerait-il si nous prenions nos décisions et faisions les choses avec et par amour ? Quand Jacques Mayol plongeait, il déclarait être en état d’amour de l’eau. Pour lui, la première grosse erreur à éviter pour faire de l’apnée est de lutter contre les secondes qui passent. Dès qu’il y a lutte il y a conflit, et donc contraction physique et psychique. Ce qui provoque l’effet contraire à celui qu’on recherche, c’est-à-dire baigner dans le flot des choses, s’y laisser transporter, en toute détente. Pour bien retenir son souffle, aussi paradoxal que cela puisse paraître, il ne faut pas penser à le retenir. Il faut le faire sans y penser. Il faut devenir l’acte lui-même. Comme un animal.

Que se passerait-il si avant chacun de nos choix, nous nous demandions : « À qui et à quoi vais-je donner mon énergie ? »

« Au fond de soi, il y a le calme. Au fond du calme, il y a l’amour. Ce sont les dauphins qui me l’ont appris. C’est grâce à eux que j’ai battu tous mes records. » Jacques Mayol

L’homme n’est le centre de rien, il est une frontière en marche

« Un être humain est une partie du tout que nous appelons « Univers » … une partie limitée dans le temps et l’espace. Il fait l’expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme séparés du reste – une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette illusion est comme une prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à n’avoir de l’affection que pour les quelques personnes qui nous sont les plus proches. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion afin d’embrasser toutes les créatures vivantes, la totalité de la nature et sa beauté ». Einstein

Les humains sont un organisme vivant dont chacun de nous est une part. Il n’y a de race que l’être humain. Les religions appartiennent au vieux monde. La science est un serviteur arrogant qui se prend pour le maître. La raison intellectuelle n’existe qu’à l’intérieur du temps. Elle naît avec lui et meurt avec lui, sans rien pouvoir concevoir en dehors de lui. La souffrance est un guide, mais n’est pas nécessaire. La paix n’est pas un sursis entre deux guerres, mais le fruit d’une humanité composée de milliards d’individus en paix avec eux-mêmes et en harmonie avec leur environnement.

Comme l’évoquait déjà Gandhi :

Nos pensées deviennent des mots.
Nos mots deviennent des actions.
Nos actions deviennent des habitudes.
Nos habitudes deviennent notre caractère.
Notre caractère devient notre destin.

L’homme est doué de la conscience et de la parole. La parole est créatrice : elle peut créer les ténèbres comme la lumière. La lumière ne naît pas des ténèbres, mais les ténèbres meurent de la lumière. Nous nous trouvons devant la possibilité incroyable de nous créer consciemment nous-mêmes. De nous unir consciemment à cette moitié de lumière dont nous sommes la moitié matérielle.

« Si vous pouviez ne serait-ce que pressentir l’attirance d’amour de la matière vers la lumière, et inversement l’attirance de la lumière vers la matière, alors vous goûteriez à l’ivresse. Comment atteindre cette ivresse ? La voie c’est la joie et l’amour. »

L’homme avec un grand H est un être à la confluence de la lumière et de la matière, du séraphin et de l’arbre, de l’ange et de l’animal. Un être en qui se rejoignent le créateur et le créé. L’Homme est tout l’univers et sa règle l’éternellement nouveau.

Inutile de s’escrimer à convaincre la vieille école, il faut attendre qu’elle se meure d’elle-même. Max Planck

La légende du cinquième rêve

Comment conclure sans parler du cœur de ce livre ?

Voici le mythe du cinquième rêve raconté par l’Indien Swift Deer :

***

Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien.
Son sommeil durait depuis l’éternité.
Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit, il fit un rêve.
En lui, gonfla un immense désir…
Et il rêva la lumière.
Ce fut le tout premier rêve, la toute première route.

Loooongtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase.
Quand finalement elle trouva, elle vit que c’était la transparence.
Et la transparence régna.
Mais voilà qu’à son tour, ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer,
la transparence s’emplit du désir d’autre chose.
À son tour elle fit un rêve. Elle qui était si légère, elle rêva d’être lourde.
Alors apparut le caillou. Et ce fut le deuxième rêve… La deuxième route.

Loooongtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement.
Quand finalement il trouva, il vit que c’était le cristal.
Et le cristal régna.
Mais à son tour ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verres, le cristal s’emplit du désir d’autre chose, qui le dépasserait.
A son tour il se mit à rêver.
Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité.
Alors apparut la fleur, et ce fut le troisième rêve, la troisième route…

Loooongtemps, la fleur, ce sexe de parfum, chercha son accomplissement, son extase.
Quand enfin elle trouva, elle vit que c’était l’arbre.
Et l’arbre régna sur le monde.
Mais vous connaissez les arbres. On ne trouve pas plus rêveurs qu’eux (ne vous amusez pas à pénétrer dans une forêt qui fait un cauchemar). L’arbre, à son tour fit un rêve.
Lui qui était si ancré à la terre, il rêva de la parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d’elle.
Alors apparut le ver de terre. Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route…

Loooongtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase. Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, de l’aigle, du puma, du serpent à sonnette.
Longtemps, il tâtonna.
Et puis un beau jour, dans une immense éclaboussure…

L’indien marqua un temps d’arrêt :

Au beau milieu de l’océan… un être très étrange surgit, en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement, et ils virent que c’était la baleine !
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde. Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c’était très beau. Seulement voilà…
Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine à son tour, ne put s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, rêva de s’en détacher.
Alors… ! s’écria l’Indien d’une voix de stentor.
Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes !
Car nous sommes le cinquième rêve, la cinquième route, en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase…

Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un baobab.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.

Quant à nous, nous ne sommes pas « le plus bel animal », nous sommes le rêve de l’animal ! Et ce rêve est encore inaccompli. Une chose est certaine : si nous voulons trouver notre propre accomplissement, notre propre extase, il nous faut écouter et respecter, comprendre et aimer les accomplissements des rêves qui nous ont précédés : aimer et comprendre la lumière, le cristal, l’arbre et la baleine.

***

Le cinquième rêve est un livre qui reconnecte et qui fascine. Si vous êtes encore en train de lire à ce stade et que ces mots vous touchent, je ne peux que vous recommander de lire ce livre et de le partager. Pour conclure, voici quelques clés que je garde dans mon quotidien :

  • Jouir (jouer dans la joie) de la vie.
  • Synchroniser sa respiration avec son interlocuteur.
  • Désapprendre ses vérités et croyances pour apprendre.
  • Trouver le calme, la paix, et l’amour en soi.
  • S’ouvrir à l’intelligence qui nous compose et nous entoure.
  • Voir les choses dans leur globalité.
  • Observer ses pensées et ses mots.
  • Ne pas causer de blessures inutiles.
  • Manger (tuer et prendre le vivant) avec conscience.
  • Trouver l’équilibre entre la matière et la spiritualité.

Rêver… de ce que nous souhaitons être et inspirer.

Pour aller plus loin

Et vous ?

Dites-moi dans les commentaires…

  • si vous avez lu le Cinquième rêve ou si vous allez le lire,
  • ce que vous avez ressenti en lisant cet article,
  • ce que vous retenez de cet article ou ce livre.

Je me réjouis de vous lire dans les commentaires 🙂

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2 avril 2018

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