Que faire lorsqu’on ne trouve pas sa place dans la vie

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Cet article s’inscrit dans le cadre du carnaval d’articles organisé par Lucie du blog worldtravelheart.com

Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.

Quelle est notre place dans la vie ou dans la société ? Tout homme se pose un jour cette question, la plupart du temps face à un choix important ou l’incompréhension d’une situation. Ces moments de doute sont une opportunité pour prendre du recul et reconsidérer nos priorités.

Les 4 piliers qui définissent notre place

Que cherchons-nous habituellement à savoir lorsque nous rencontrons une nouvelle personne avec qui nous allons avoir une relation durable (collègues, partenaire, etc.) ? Son nom, d’où elle vient, ce qu’elle aime, ce qui est important pour elle et éventuellement comment elle en est arrivée à croiser votre chemin (ses études et son parcours professionnel) ?

Pour comprendre notre place actuelle dans la vie, c’est exactement la même chose ! Nous nous trouvons à l’intersection de nos choix, de nos actions quotidiennes, du sens que nous donnons à la vie et de nos croyances.

Êtes-vous prêt(e) à faire connaissance avec vous-même ?

1) Le présent : que faites-vous ?

Il n’est pas nécessaire de connaître sa mission de vie pour se situer dans le présent. En prenant une feuille et de quoi écrire, je suis persuadé qu’il est facile pour vous de répondre aux questions suivantes. Faisons le test maintenant :

  • Que faites-vous lorsque vous ne dormez pas ? (Travail, études, activités, etc.)
  • Quelles sont les personnes avec qui vous échangez régulièrement ? (Collègues, amis, etc.)
  • Que lisez-vous, que regardez-vous et qu’écoutez-vous ? (livres, musiques, séries, etc.)
  • Quelle est votre première pensée de la journée ? (Soyez-y attentif demain matin)

Les réponses à ces questions définissent qui nous sommes et notre place actuelle dans la vie. Elles nous donnent aussi une indication de la personne que nous sommes en train de devenir, car le moment présent est le seul instant qui permet d’influencer qui nous serons dans 1 minute, 5 ans et 10 ans.

2) Le passé : que voyez-vous derrière vous ?

Nous prenons chaque jour près de 35’000 décisions1, et notre présent ne fait que refléter la succession de ces choix. Sans poser un jugement positif ou négatif sur son passé, il peut être enrichissant de se retourner et d’observer le chemin parcouru pour y déceler des tendances et des apprentissages. À nouveau, je vous invite à répondre par écrit aux questions suivantes :

  • Comment en êtes-vous arrivé(e) à faire ce que vous faites aujourd’hui ?
  • Quelles sont les grandes étapes de votre vie ?
  • Y a-t-il des moments/événements de votre passé qui vous ont fait perdre la notion du temps ? Si c’est le cas, essayez de fermer les yeux et de revivre ces moments avec une musique qui vous inspire. Visualisez-en les moindres détails (sons, couleurs, odeurs, textures, etc.) et soyez attentif à ce que vous ressentez. Notez ensuite ce qui vous vient spontanément à l’esprit.

Le passé est une bibliothèque importante pour comprendre notre présent. Lié aux trois autres piliers, il peut offrir de précieux éléments pour comprendre ce qui nous nourri profondément ou comment nous en sommes arrivés à vivre une situation dans laquelle on ne se sent pas à sa place.

3) Le futur : qu’est-ce qui est important ?

Il est difficile et selon moi limitant d’anticiper ou prévoir son futur, mais il est essentiel de savoir ce qui est important pour soi. Cela permet d’orienter nos décisions dans le présent et de focaliser notre énergie sur ce qui compte vraiment à nos yeux. Je vous invite donc encore une fois à répondre aux questions suivantes :

  • Quel serait votre principal regret si vous deviez mourir dans 1 heure ?
  • Comment aimeriez-vous que vos proches vous décrivent lors de votre enterrement ?
  • Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens retiennent de votre passage sur Terre ?
  • Si vous découvriez une baguette magique à usage unique, que lui demanderiez-vous ?
  • Que feriez-vous si vous aviez 100 milliards sur votre compte en banque ?
  • Quel est le job ou l’activité de vos rêves ? Soyez le plus précis possible, même si vous ignorez encore ce que ce serait (comment seraient les gens avec qui vous travaillez, quelles seraient les valeurs de l’entreprise, etc.).

Si vous n’arrivez pas à répondre à ces questions, ce n’est pas grave. Recommencez demain, après-demain et jusqu’à ce que vous ayez des indices qui raisonnent en vous. Gardez également à l’esprit que ce qui était juste pour vous hier peut évoluer dans le temps.

Il est difficile d’identifier ce qui nous conviendrait si nous ne savons pas ce que nous voudrions vivre. En définissant ce qui est important pour vous, vous identifierez de nouvelles opportunités, attirerez de nouvelles personnes et prendrez des décisions plus en accord avec vous-même.

4) Quelles sont vos croyances ?

Nos pensées et notre perception de la vie sont fortement influencées par les croyances que nous avons intégrées, consciemment ou non. Solomon E. Asch avait déjà observé en 19512 dans le cadre d’une expérience que lorsque la majorité donne une réponse qui est manifestement fausse, les gens se rallient à cette information pourtant erronée. Cela montre la difficulté que nous avons à trancher entre nos propres perceptions et le choix des groupes dans lesquels nous sommes et avons été inscrits.

Bien souvent, lorsque nous sommes certains à 100 % de quelque chose de normatif, il s’agit d’une croyance qui se manifeste. En voici quelques exemples :

  • Je suis comme je suis
  • Il faut travailler dur pour réussir
  • Je ne mérite pas plus qu’un autre de réussir
  • Les hommes préfèrent les blondes
  • Cette femme/homme est trop bien pour moi
  • C’est impossible
  • Les hommes ont toujours fait la guerre. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer
  • Que puis-je y faire ?
  • Il/elle a eu de la chance, ça a cartonné pour lui/elle !
  • Je n’ai pas le droit à l’erreur
  • Je n’y arriverai jamais
  • L’humanité est le cancer de cette planète
  • Ma vie, c’est…
  • Le travail, c’est…
  • Les riches sont…
  • Ces types sont tous des…

Toutes ces croyances sont là pour nous éviter de souffrir, mais elle nous empêche souvent de réaliser notre potentiel et nos rêves. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aussi des croyances ressources (« dans le passé, j’ai toujours trouvé le moyen de m’en sortir, et je sais que je trouverai une solution à mon problème ») et qu’il est possible de faire évoluer ses croyances.

Lorsque nous identifions une certitude liée à une croyance, il peut ainsi être intéressant de se demander intérieurement si nous sommes absolument sûrs à 200 % de ce que nous affirmons. Par exemple, si vous vous dites que vous n’arriverez jamais à être riche en partant de rien…

  • êtes-vous sûr à 200 % que c’est impossible ?
  • connaissez-vous une personne qui était dans la même situation et qui y est parvenue ?
  • que risquez-vous si vous essayez vraiment ?
  • que se passera-t-il si vous n’essayez pas ?

Il est fondamental de prendre conscience que rien n’est juste ou faux, et que beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre point de vue, et de celui de la société dans laquelle nous nous inscrivons. À partir du moment que nous prenons conscience que nos peurs sont associées à des croyances, il est possible de percevoir de nouvelles opportunités dans sa vie et de prendre de nouveaux choix qui raisonnent plus avec qui nous sommes et ce qui est vraiment important pour nous.

Cet extrait de l’épisode 6 de la saga Star Wars illustre bien le poids de notre point de vue.

Trouver sa place en soi, et le reste viendra

J’ai passé la majorité de ma jeunesse à chercher ma place pour réaliser récemment que le plus important n’est pas de trouver sa voie, mais de se trouver soi-même. C’est lorsque j’ai cessé de chercher à l’extérieur ma place que j’ai commencé à explorer en moi ce qui me touchait et m’inspirait. Peu à peu, j’ai cessé de vouloir concilier les intérêts des autres pour affirmer et partager progressivement mes pensées, mes croyances et ce que je désire vraiment.

Que vous soyez nettoyeur, CEO d’une multinationale ou encore femme au foyer, vous pouvez dès maintenant commencer à exprimer qui vous êtes dans chacun de vos mots et chacune de vos actions.

En oubliant cette quête de ma place dans le monde, j’ai attiré de nouvelles personnes et des opportunités professionnelles en accord avec mes valeurs et à l’échelle de la clarté avec laquelle je définissais ce que j’avais vraiment envie de vivre, être et avoir. J’ai aussi progressivement eu la force et le soutien de certaines personnes pour sortir de ma zone de confort et commencer à faire des choses dont je ne me serais jamais senti capable.

Si vous ne deviez retenir que quelques mots de tout cela, je vous invite vraiment à…

  • Être pleinement qui vous êtes. De rester centré avec ce que vous ressentez. C’est l’essentiel.
  • Être attentif. Oser sortir de votre zone de confort tout en mesurant les risques.
  • Suivre votre intuition. Savourer le chemin et célébrer la destination.
  • Penser, partager et exprimer publiquement ce que vous aimez et ce qui est important pour vous.

Quel que soit le temps que cela nécessitera, vous finirez immanquablement par observer que des personnes et des opportunités viennent presque naturellement à vous, au bon moment et au bon endroit.

Que faire si tout cela ne vous parle pas ?

Si j’avais lu cela il y a 5 ou 10 ans, cela ne m’aurait peut-être pas du tout parlé. Je comprends.

D’un autre côté, je sais comme il peut être douloureux et difficile de ne pas se sentir à sa place. Seul. C’est pourquoi je vous invite vraiment à considérer que l’essentiel n’est pas l’activité, le travail ou les études que vous faites en ce moment, mais qui vous êtes et ce qui est important pour vous.

Si vous êtes déçu et que vous recherchiez une réponse précise à cette question, en voici une proposition que je vous laisse adapter ou rejeter selon votre ressenti :

  • Observer et penser – Notre première mission est d’être dans un état constructif et de joie, et d’avoir de la gratitude pour tout ce que nous avons (la santé, la nature qui nous entoure, nos proches, la nourriture, etc.). Face à un problème : « en quoi est-ce que ce problème est une opportunité ? ».
  • Partager – Notre deuxième mission est d’apporter de la valeur au monde, d’aider les autres à atteindre cet état. Paradoxalement, cela nous aide à évoluer et grandir encore davantage.
  • Construire – Notre troisième mission est de construire pour aider les autres à évoluer.

Pour identifier la forme de ce chemin (comment partager et quoi construire), voici quelques pistes :

  • Que faites-vous quand vous ne voyez pas le temps passer ?
  • Qu’est-ce que vous apportez facilement aux autres et avec plaisir ?
  • Pour quelles raisons est-ce que les gens viennent naturellement à vous ?

Pour conclure, je pense qu’il est important de se remémorer régulièrement que…

  • nous sommes importants
  • nous pouvons faire une différence par rapport à ce qui nous touche là où nous sommes (tout le monde peut aujourd’hui inspirer des millions de personnes grâce à un simple blog)
  • Il est primordial de croire en soi et en nos rêves (personne ne croyait en Michael Jordan, Georges Lucas ou encore Walt Disney à leurs débuts)

Nous sommes là où nous sommes et depuis cet endroit précis, nous avons un rôle à jouer et la possibilité de vivre ce qui est important pour nous.

Le futur est incertain, mais il y a deux choses qui sont absolument certaines : nous allons mourir un jour, et nous sommes en vie en ce moment. Avant de mourir, les gens ne regrettent pas ce qu’ils ont fait, mais ce qu’ils n’ont pas fait.

Conclusion : l’histoire de l’avion

Quelque part au-dessus de l'Asie

En guise de conclusion, voici un texte dont la base a été écrite en janvier 2014 alors que je me posais la question en titre de cet article. Je ne réalisais alors pas encore consciemment l’importance d’exprimer qui nous sommes vraiment…

***

Imaginez que vous êtes un avion sur une piste de décollage. (Je sais, ça peut paraître bizarre.)
Imaginez vraiment que vous êtes un avion flamboyant neuf sur le point de décoller. (Si nécessaire, fermez les yeux et visualisez vraiment la scène avant de poursuivre.) Vous êtes à la fois l’avion et le pilote, comme si le pilote ne faisait qu’un avec l’avion.

Je vrombis, mes moteurs sifflent, et la piste de décollage me fait peur. Je me demande si je vais pouvoir décoller, car je me sens très lourd. Je pèse des tonnes.

Comme si le pilote lisait mes pensées, il me dit avec un sourire rempli d’empathie :

– Bien sûr que tu vas décoller. Tu es conçu exactement pour faire cela à ce moment. La seule question à te poser n’est pas « peux-tu voler ? » mais « le veux-tu vraiment  ?». Car une fois que tu pousses les gaz à fond et que tu vires les minuscules blocs qui retiennent tes roues, ça va t’accrocher au siège ! C’est hallucinant tu verras.

Et le pilote s’étouffa dans un rire de joie.

Avant de lui répondre, j’attendis quelques secondes qui me semblèrent une éternité. Je le regardais et attendais que son regard croise à nouveau le mien :

– Et ensuite, qu’est-ce que je fais une fois que j’ai décollé ?

Lens, c’est la bonne question, car lorsque tu auras le courage de pousser la manette à fond, tu seras très vite en l’air. Tu devras choisir un cap, une destination, un but ou quelque chose qui y ressemble. Et la vérité, c’est que c’est probablement cela qui t’effraie le plus.

– Oui, j’ai peur de me tromper de destination. De ne pas trouver d’aéroport pour atterrir.

– Tu n’es pas seul. Je suis à tes côtés. Quand tu verras la Terre du ciel, tu sauras ce que tu dois faire. Pour le moment, le plus important est de décoller.

Et, reprenant son sourire là où il l’avait laissé auparavant, le pilote ajouta encore :

– Tu sais, il n’y a pas besoin d’un aéroport pour atterrir. Il existe tellement de façon de tomber et de reprendre de l’altitude. Ah et en fait, je m’appelle Koran.

Et après quelques secondes, Koran ajouta d’un ton grave :

– Lens, maintenant, si tu as envie de voir à quoi ressemble la vie vue du ciel, pousse la manette. Maintenant. Ne réfléchis pas.

– Sans vraiment comprendre ce que je faisais, ma main descendit et enfonça la manette. À fond. C’était un moment délirant. L’avion ne semblait faire qu’un avec moi. J’étais l’avion. Et, levant les mains pour montrer à Koran que je l’avais fait, je fis sans m’en rendre compte le signal pour virer les blocs qui retenaient le train atterrissage.

Et comme l’avion était conçu pour, il fit un énorme bond en avant en prenant de la vitesse. Tout s’accélérait, le paysage s’avançait contre moi à une allure incroyable. C’était à la fois effrayant et enivrant. Et, comme je l’avais fait des centaines de fois en simulation, j’appuyais un tout petit peu sur le manche à balai, ne croyant pas encore que cela serait suffisant pour incliner le nez de mon oiseau vers l’espace. Pourtant, l’impensable se produisit.

Le frottement des roues s’estompa et le calme revint, comme me l’avait promis Koran qui avait les yeux fermés. Il jouissait de ce moment qu’il aimait tant. Il ne rouvrit les yeux que lorsque l’avion émergea au-dessus des nuages qui dansaient dans la lumière dorée du coucher du soleil. En me montrant un rayon qui perçait un nuage, Koran me dit :

– Lens, où vas-tu maintenant ?

Et je me souvins encore comme si c’était hier de ce que je lui répondis :

– Cela n’a plus d’importance. Pour le moment.

Et mon visage dessina un spasme qui devint très rapidement un sourire comme je n’en avais jamais eu. C’était donc cela que voulait dire « lâcher-prise ». Je n’avais plus peur d’être qui j’étais.

Et vous ?

Dites-moi dans les commentaires…

  • ce que vous avez ressenti en lisant ce texte,
  • ce qui est vraiment important pour vous,
  • ce que vous allez-vous faire ou ajuster dans votre vie.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Partagez cet article si vous pensez qu’il peut apporter de la valeur à d’autres personnes.

****

2 ASCH, Solomon E. [1951], « Influence interpersonnelle. Les effets de la pression de groupe sur la modification et la distorsion des jugements », in C. Faucheux & S. Moscovici, Psychologie sociale théorique et expérimentale, Paris, Mouton, 1971. (Version française de l’article paru in H. Guetzkow (ed.), Groups, leadership and men, Pittsburgh, Carnegie Press, pp. 177-190).


Commentaires

27 réponses à “Que faire lorsqu’on ne trouve pas sa place dans la vie”

  1. Avatar de Adèle

    La justesse de cet article est dans sa simplicité 🙂 cela m’a fait du bien, surtout le récap de nos missions en tant qu’êtres humains, à se répéter quand ça flanche.
    La lecture du livre « à soi même » de l’empereur romain Marc Aurèle qui méditait et notait ce qui lui venait par après est dans cette même vibe. Ici, maintenant. Hâte toi lentement. Pas de précipitation, toujours faire au mieux; avoir confiance en soi.
    Merci

  2. Je suis heureux d’avoir découvert cette lecture ce soir.
    Je suis sur la piste effectivement …

  3. Bonsoir cher communauté !
    Je demande à l’univers chaque jour de trouvé ma mission sur terre, cette article m’a fait du bien, j’ai écouté une musique de méditation en même temps. Je souhaites que ces exercices m’éclairent rapidement sur mon rôle sur cette terre. J’ai besoin de trouvé le sens à toutes mes souffrances et blessures passées. Quel est mon rôle, ma destinée. Je demande des indications claires et des signes le plus tôt possible pour m’épanouir enfin, être qui j’ai envie, sans jugement, être le changement que je veux être dans ce monde. Montrer l’exemple à mes enfants. Etre un modèle de résilience et je demande de trouver les bonnes personnes sur mon chemin afin de réaliser et ouvrir une maison de bien-être pour me guérir et aider d’autres traumatisés de la vie à guérir. Sur le bord de la mer ou de l’eau, endroit paisible, entouré d’arbres, d’oiseaux, de paix, de calme, endroit pour méditer, pour recevoir des massages, endroit pour faire des feux et échanger le soir . Etre muni d’un Vedana espace thérapeutique pour apaiser le corps l’âme et l’esprit. Faire des groupes de discussions pour évoluer, guérir et faire la paix avec mon passé et mes blessures. Etre entourés de gens éveillés, conscients qui désirent cheminer et évoluer dans le chemin de l’amour. Je trouve l’argent , l’endroit et les gens pour concrétiser ma mission. Je remercie l’univers pour avoir déjà reçu des indications claires pour que le tout devienne fluide. Je suis entouré d’amour, de joie, de gratitude, de paix, de santé, de bonheur et d’abondance dans tous les domaine de ma vie. NAMASTÉ

  4. Premièrement; merci pour cet article. J’ai bien aimé le texte à la fin; je me sent mieux et je réalise que je suis très confu mais que jai du travail à faire sur moi pour trouver ma place. Je sait que ma vie est entre mes mains et que je suis le seul à pouvoir trouver ma place et faire de ma vie une belle aventure ou un vrai cauchemar

  5. Ça fais des années que je me dis mais où es ma place , pourquoi je suis ici ou fais ces choix.
    Je ne comprends pas pourquoi je vis pas ma vie a pleine dents.
    Au lieu de ça je préfère les autres piloté.

    j ai l’ impression de tourner en rond et de jamais avancer.

  6. Bonjour
    Je suis tombée par hasard sur votre article qui m’a réconfortée en quelque sorte et m’a apporté une bouffée d’oxygène. J’ai adoré la métaphore de l’avion !
    Cela fait des années que je ne me sens plus à ma place autant dans la sphère personnelle, amicale que professionnelle. Me suis-je déjà sentie à ma place en fait ?
    J’ai décidé il y a 5-6 ans de travailler sur moi pour mieux me connaître et apprendre le lâcher-prise. J’ai l’impression d’avoir le cerveau ramolli et de ne plus être capable de prendre des décisions sereinement. La vie n’est plus aussi fluide. Est-ce parce que j’évolue dans ma façon d’être pour être plus en accord avec moi-même ?
    En fait, j’aimerai vivre plus sereinement, que les gens m’acceptent telle que je suis, sans jugement ni arrières-pensées.
    J’aspire à plus de liberté et à respirer la nature à plein poumons accompagnée de mes animaux et des végétaux. Si possible vivre de mes passions dans un environnement professionnel où les mots bienveillance, partage et empathie ne sont pas que fumée.
    Je veux VIVRE, tout simplement vivre et ne plus passer sous le rouleau-compresseur de la société devenue folle, hyper-consommatrice et asservissante à souhait, du « qu’en dira-t-on? » et du paraître.
    Aujourd’hui, je me découvre peu à peu avec l’aide de quelques thérapeutes ou amis. Le chemin est encore long et des défis se présenteront à nouveau, mais j’espère de belles choses à venir.
    Merci à vous
    Uriell

  7. Bonjour
    Merci pour cet article. Je suis tombé dessus en errant, j’ai tapé pour la première fois de ma vie « comment trouver sa place dans le monde ».

    J’ai ressenti une chose en vous lisant : je veux vivre.

    J’ignore encore les réponses à mes questions, mais je fais au mieux.
    Très honnêtement la question des regrets si je mourrais demain… Je n’en ai pas trouvé. Comme si la mort n’avait aucune importance pour moi. La seule chose est que j’ai peur de ce que je laisserai derrière moi, bien que je ne sois pas non plus indispensable.

    J’adore créer et à chaque fois que je me réfugie dans mes mondes je me sens à ma place. Mais… Le monde réel est tout autre. J’ai déjà pensé à ouvrir les portes de mes mondes, pour accueillir quiconque souhaiterait visiter. Mais jusqu’à présent je n’ai pas réussi. Comme si personne ne voyait ces portes, ou comme si elles étaient aussi insignifiantes qu’un chant d’oiseau étouffé par les bruits de la ville.

    J’ignore encore où est ma place en ce monde. Mais… J’ai presque la sensation que c’est à moi d’inviter à l’évasion. Comment ? Je ne sais pas.

    Merci pour cet article qui m’a apaisé et réconforté. Je vous souhaite le meilleur, nous avons besoin de + d’âmes aussi belles comme la vôtre.

  8. J’ai ressenti de l’apaisement sur le point 3.
    J’ai 53 ans et jusqu’à 45 ans j’ai réussi tout ce que je voulais, mais je n’ étais pas heureux avec mon épouse.
    J’ai changé de vie, réussi mon changement personnel, trouvé un grand et bel amour, construit une famille recomposée. Mais au niveau professionnel ça s’est dégradé.
    Je galère à trouver ma place, je rame et ce n’est pas fluide.
    J’ai de profondes critiques à mon égard qui se sont accumulées au point de penser désormais que je suis un bon à rien, et donc sans place.
    Quand c’était fluide je faisais des choses difficiles avec facilité. Désormais je rame, mais toujours dans des choses difficiles car c’est ce qui m’anime.
    Désormais j’ai beaucoup de peurs, de l’échec, du manque, des autres, de leur jugement.
    Je cherche mes talents, ce que j’aime, pour le faire de manière exceptionnelle et sans forcer. Et je ne trouve pas. Peut être que j’y suis et je ne les vois pas.
    Ce que je crois savoir : je suis là pour faire grandir les autres, par amour. C’est ce que l’on dira de moi : un homme de confiance, sincère, qui a poussé et soutenu les siens.
    Mon rêve : travailler sans pression, avoir du temps et de l’argent pour faire du bateau, aimer et m’aimer, inspirer par l’exemple, diffuser l’amour comme antidote à la peur.
    Merci pour votre article.

  9. Très bonne analyse, merci.
    Je suis arrivé sur la page suite à ma question posée à Google
    « Ne pas être à sa place influence t’il de réussir sa vie »
    En fait, j’ai cette impression et sensation nette de ne pas être là où je devrai l’être pour réussir mes entreprises. Et ce n’est pas d’hier mais au minimum de + 25 ans.
    Pour moi, ce serait plutôt le lieu et l’endroit qui ne correspondrait pas. J’ai besoin de soleil, de mer pour me sentir bien car lorsque je suis là, lors d’un séjour, je souhaite que la vie ne s’arrêtes jamais.
    Mais je n’arrive pas à voir la différence, entre besoin de vacances où ma place dans ce monde…

    1. Avatar de vincent
      vincent

      Si vous ne vous sentez à votre place nulle part c’est parce qu’on ne vous a jamais considéré dans votre famille, vos parents ne vous ont jamais regardé avec amour et considération. Vos parents ne vous jamais donné une place (dans leurs coeurs… ?) Vous répétez donc cette situation dans la vie de tous les jours.
      Je le sais, je le vis aussi…

      1. Je reconnais ma situation dans votre reponse 👍🏻😅

  10. Votre article m’a apaisé, mais pour combien de temps ? Je suis exactement celle que vous décrivez dans votre 1ère vidéo, à croire que vivre c’est avant tout gagner de l’argent et à travailler dur pour y arriver…mais arriver à quoi quand tout est fait par force et avec la boule au ventre ? J’ai 53 ans, un passé que je traine comme un boulet, besoin et envie d’apaisement mais je n’arrive pas à trouver ma voie. Merci pour votre article

  11. Avatar de Cynthia Uvier
    Cynthia Uvier

    Bonjour,
    À la base je venez cherché des réponse à mes questions, du style comment se sentir à sa place et même cherche après des indices pour m’aide mais je suis tombé sur votre articles qui a retenu mon attention..
    Vos question je les marque sur des feuilles pour un jours savoir les répondre tout en me disant que si je réussi à répondre à tout ces questions c’est que je suis capable de continué à me battre..
    Part rapport au texte ça m’a touché j’avais vraiment l’impression d’y être, parfois le courage ne suffit pas pour saute l obstacles la peur es la…
    Depuis l’âge de mes 11 ans je me sens pas à ma place et à présent j’en es 23 ans et c’est toujours le cas je me sens pas à ma place…

  12. Avatar de Maxime Lafont
    Maxime Lafont

    Lens est certes au commande, mais l’avion est dans un sale état.

    L’avion: « dis Lens, tu crois qu’on va voler un jour?
    Lens: « Honnêtement, on a pris trop d’orages, et ce, à chaque fois qu’on a décollé, à croire que tu portes la poisse!!
    L’avion: « Lens, je fais vraiment de mon mieux, tu sais? c’est juste qu’aujourd’hui, je ne peux pas agir comme les avions que tu as peut-être connu…
    Lens: « Sûr, tu prêches un converti. quand je vois l’état dans lequel tu es!
    L’avion: « J’ai pourtant fait de nombreuses réparations tu sais, et ça a pris des années…
    Lens: « Mmmh, si tu le dis… toujours est-il que devoir me coltiner des vols à basse altitude, des cafouillages en tous genres…je n’en peux plus…tu comprends?
    L’avion: « Je crois…
    Lens: »Je ne peux pas piloter d’autres avions, tu le sais… donc je crois que je vais m’arrêter là. je crois que tous les deux on aura tout essayé, pas vrai?
    L’avion: « Oui Lens… »
    Lens: »Je suis affreusement désolé…mais je ne peux plus rester. J’ai été très heureux de voler avec toi, j’ai adoré te piloter. Adieu l’ami!
    L’avion…très bien, je comprends…Adieu Lens
    Lens:Adieu l’ami

  13. Avatar de CHEVALLOT-PIERRE
    CHEVALLOT-PIERRE

    bonjour, merci pour votre article. Si je vous ai lu, c’est parce que je cherche comment trouver ma route, ma place. le récit de l’avion m’a fait pleurer au moment où vous demandez ce qui est important pour soi. pour moi tout et rien sont importants. Je suis ancrée sur un passé où ce que j’ai appris est de servir les intérêts de personnes qui auraient dû m’apprendre à voler. Aujourd’hui, je n’arrive pas à me donner cette impulsion. L’impression que cela ne sert à rien de toute façon, que quoi que je fasse ce sera toujours les autres qui voleront et que moi je resterai au sol. ma carlingue est devenue si lourde au fil des ans. En moi, c’est comme si j’étais encore une enfant qui attends qu’on lui prenne la main pour la faire avancer, parce que le faire seule était trop dangereux. Je me suis faite aider, j’ai lu énormément. Je suis un peu une encyclopédie du développement personnel, mais je ne fais rien parce que j’ai le sentiment de ne pas être à ma place, et d’attirer que les circonstances décevantes. C’est terrible de se sentir à presque toucher du doigt ce que j’attends pour exprimer mon plein potentiel, et au final de ne rien faire à cause d’un sentiment de se sentir jugée d’imposteur. Je connais mes compétences, mes aptitudes, je peux tout faire bénévolement, mais dès qu’il s’agit de gagner ma vie avec, je me sens totalement impuissante de me dévoiler aux autres.
    merci de m’avoir lu vous aussi. je vous souhaite une très belle journée.

  14. Tout ça m’a fait m’apercevoir que je me trompe de chemin depuis toujours j’essais d’emprunter une route prédéfinie comme monsieur tout le monde, hors je n’y suis pas à ma place.

    Vous savez cette timidité récurante, ce mur invisibile qui vous empêche de lâcher prise, qui vous oblige à toujours suivre ce chemin déjà pré-ecrit, qui vous dit « non tu ne dois pas rigoler, sinon les gens te jugeront, tu te dois être comme eux »

    Je me rends compte que je dois croquer la vie à pleines dents, je n’ais pas encore combattu cette partie inconsciente de moi qui m’en empêche mais voilà ce sur quoi je dois travailler, j’ai perdu bien trop de temps dans ma vie

    Je me suis aussi rendu compte en relisant mes réponse aux questions posées dans ces textes, que je vois tout en noir, tout négatif, ce qui fait sûrement que les gens autour de moi le ressentent et se sentent mal à l’aise à mon contact de ce fait,

    Merci pour ces textes qui m’ont poussé à voir ma vie sous un autre angle, à m’auto-jugé non pas pour m’appitoyer sur mon sort cette fois, mais pour me rentre compte que je ne suis pas qui je veux être parce que je m’en prenait à la vie au lieu de m’en prendre au vrai problème qui est cette non-connaissance de moi même.

    J’ai beaucoup de chose à réaliser et à comprendre encore de moi même mais votre message m’a déjà grandement aidé, alors merci

  15. C’est mon cas. Je me reconnais dans tout ça. Mon problème…je baisse les bras et j’ai marre d’aider les autres.
    Merci pour cet article.

    1. Avatar de es-spirit
      es-spirit

      Qu’est-ce qui vous fait baisser les bras ? Pensez-vous que vous regretterez si vous baissez définitivement les bras ?

  16. Avatar de Mia Delusa
    Mia Delusa

    Merci pour ce texte. Toutefois, j’ai une colle supplémentaire à vous poser.

    Et quand il est impossible d’intégrer une place professionnelle désirée depuis très longtemps ? en effet, je suis trop vieille et il y a un âge-limite, je ne suis pas diplômée dans ce que ce secteur recherche et mes tentatives de rapprochement rationnelles entre eux et ma discipline ont généré seulement l’incompréhension habituelle devant la nouveauté. Et pourtant, c’est dans ce domaine que je suis le plus douée, et mes projets présentés l’ont prouvé !

    Comment accepter de ne jamais pouvoir intégrer ma place ? Comment accepter les petits boulots que j’accepte régulièrement par nécessité et dépit (ou carrément dégoût et même haine parfois), comme je le fais déjà depuis tant d’années… ? Je suis si fatiguée d’errer.

    Telle est ma question.
    Merci

  17. Rien, j’ai rien ressenti? cela ne change rien à mon envie de disparaître

    1. Avatar de Talem

      Moi, pareil, rien ressenti, si ce n’est une impression de conseils vides de sens. Ou plutôt, j’ai ressenti que ça pouvait peut-être servir à quelqu’un d’autre, mais pas à moi.
      J’ai jamais réussi à faire de choix importants (quitter le nid, sortir avec une fille, ..).

  18. Pourquoi faites vous soudain clairement référence au Coran en appelant le pilote Koran ? Cela a gâché tout le texte… On réalise que c’est rédigé sous influence musulmane et pour ma part cela a perdu toute objectivité à votre réflexion pourtant sympathique. Quel dommage ! Plus de neutralité serait appréciable notamment pour toucher la spiritualité universelle des hommes… et pas un monothéisme subrepticement suggéré en fin de lecture.

    1. Avatar de es-spirit

      Bonjour, comme précisé dans la page à propos de ce site, ce projet est areligieux. Le prénom de ce personnage ou le contenu de mes articles est donc complètement délié de toutes croyances religieuses. Merci toutefois d’avoir relevé ce point pour me permettre de clarifier cela pour d’autres personnes qui pourraient également interpréter cela dans ce sens.

  19. Avatar de Anne-laure Dufour
    Anne-laure Dufour

    Ce que j ai ressenti : j ai pleuré… merci pour cet article. Anna

  20. Très bon article, très complet et concret.
    J’ai trouvé une place en arrêtant de la chercher: en me focalisant sur ce qui m’anime et non pas sur ce que la société attend de moi. Si aujourd’hui j’ose avoir de l’ambition et l’envie de vivre de mes passions, je n’ai pas à m’en cacher. Et prendre conscience de ça…a tout changé 😉

    1. Avatar de KOFFI MOIJADOR
      KOFFI MOIJADOR

      Je suis fatiguée je ne trouve pas ni le boulot ni les petits amis.j’ai peur de tout dans le monde

  21. […] Dans son article, Thomas vous donne des pistes pour répondre à la question « Quelle est ma place?« , une question qu’il s’est longtemps posé lui-même. Et si la réponse était en vous? C’est ce qu’il tente de nous faire comprendre en fournissant de nombreux exercices sur lesquels réfléchir. […]

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